Retour, sous la chaleur de Gindou, à la question fondamentale qui traverse l’esprit de beaucoup de festivaliers, toujours aussi nombreux face à la suffocation énoncée. Il en faut plus aux grognards pour baisser Pavillon devant la chaleur, ils en profitent, les boucaniers, pour s’interroger entre deux grands verres d’eau glacé sur la fonction du réalisateur, de la réalisatrice, en mode pose. Ce flottement indéfini qui existe en deux films… Que devient-il ? Que devient-elle ? L’artiste se font-il dans l’anonymat ? Ouvre-il une nouvelle page de sa carrière ? Le doute s’instaure-t-il en remettant à demain ce qui aurait du être fait la veille. Decroche-t-il son téléphone pour activer ses réseaux ? Se met-il tout de suite à penser, à écrire un nouveau projet. Il suffit donc de traverser le miroir d’un écran et de retrouver une réalisatrice de passage. Elle ne présente rien, ses bagages sont allégés de tous scénarios. Laetitia Carton, la réalisatrice du très remarqué Le Grand Bal est la, en habit de festivalière, quelques jours à glaner le plaisir cinématographique. Entre deux projections la voilà assise, face à notre caméra.
Moteur !
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