Après la Nuit

Après la nuit. Dans plus d’une trentaine de salles en France. Alors n’hésitez à quitter votre vaisseau spatial pour découvrir le film. Voyage garanti.

After the night of the Romanian director Marius Olteanu, should not, in this period of outer space, become an unidentified film. Meteoric that we watch spinning without doing anything without pushing the door of a cinema. Marius Olteanu signs his first feature film after more notable short films. Photographer also. Is that why he plays the frame as an alphabet? A dramaturgy close to the dumb? No matter what question is asked, the aesthetics are there! Maintained throughout this film in three acts that the director offers us. We could have said that this story of a reconstructed love, could have been signed in a theatrical way. But no ! Here the cinema has its place. In the gaze of the spectator. The search for long shots, but not too much, allowing a fair perception which makes it the strength of this intimate film. We are witness, in this long and taking taxi ride of a Dana (Judith State), which puts us in doubt. Arthur (Cristian Popa), also in silence, says a lot about his questioning. he questions us with his silences. Before the reunion which aesthetically closes the third part. Conclusion. We settle in the space desired by Marius Olteanu, reminding us of this forgotten cinema of Rohmer. This simplicity of the image, which does not say its name but which inscribes the work in its identity. His signature. The normality of the plan serving history as a whole. It is this success that should be saluted. There is no more cinematic effect than that of drawing from its History. History that comes down to doubt, between the protagonists. History which is part of this pleasure, which we spectators will expect from the discovery.

Après la nuit du réalisateur roumain Marius Olteanu, ne devrait pas, en cette période de fêtes intersidérales, devenir un film non identifié. Météorique que l’on regarde filer sans rien faire sans  pousser la porte d’un cinéma. Marius Olteanu signe son premier long métrage après plus courts-métrages remarqués. Photographe également. Est-ce pour cela qu’il joue du cadre comme alphabet ? Une dramaturgie proche du muet ? Peu importe la question posée, l’esthétisme est là ! Entretenue tout au long de se film en trois actes que nous propose le réalisateur. On aurait pu se dire que cette histoire d’un amour reconstruit, aurait pu être signé d’une façon théâtrale. Mais non ! Ici le cinéma a sa place. Dans le regard du spectateur. La recherche des plans longs, mais pas trop, permettant une perception juste qui en fait la force de se film intimiste. On est témoin, dans cette longue et prenante promenade en taxi d’une Dana (Judith State) ,qui nous installe dans le doute. Arthur (Cristian Popa), lui aussi dans les silences, en disent long sur son questionnement. il nous interroge par ses silences. Avant les retrouvailles qui clos d’une façon esthétique le troisième volet. Conclusion . On s’installe dans l’espace souhaité par Marius Olteanu, nous rappelant ce cinéma oublié de Rohmer. Cette simplicité de l’image, qui ne dit pas son nom mais qui inscrit l’œuvre dans son identité. Sa signature. La normalité du plan servant l’histoire dans son ensemble. C’est cette réussite qu’il faut saluer. Il n’ y a pas d’effet plus cinématographique que celle de puiser dans son Histoire. Histoire qui se résume au doute, entre les protagonistes. Histoire qui s’inscrit dans ce plaisir, que nous spectateurs attendront de la découverte.