The pungent scent of immortals is a film that takes you to the guts. Without miserability, he touches by voice. By remembrance. Indelible trace of an inconsolable love, because unique in its tragedy. So goes the life of a filmmaker. Jean-Pierre Thorn goes back in time, rage in his stomach. Activist, like the rebel figures of the 70s. Poet, he inscribes in his film this flame never extinguished, even in doubt. Musical track close to Jim Morrison. The End, which never stops proposing the end of a world that only asks to live. There the comparison ends, even if the documentary, fortunately for us, is a long poetic trace. Chanson de geste. A modern film, Rimbaud behind the scenes, coiling between the verbal touch of a loved body and the social caresses of an era that we thought was timeless. The old world what! But so contemporary in image. The legend is part of the filming of Jean-Pierre Thorn. Like a Ford who understood all the complexity of transmission, that of human comedy. This documentary is a beautiful film. He is one of those who will not be forgotten upon leaving the room. The acrid scent of immortals is not a Kleenex film. It is anchored in everyone’s activist and civic memory.
L’âcre parfum des immortelles est un film qui vous prend aux tripes. Sans misérabilisme, il touche par la voix. Par le souvenir. Trace indélébile d’un amour inconsolable, parce qu’unique dans sa tragédie. Ainsi va la vie d’un cinéaste. Jean-Pierre Thorn remonte le temps, la rage au ventre. Militant, à l’image des figures rebelles des années 70. Poète, il inscrit dans son film cette flamme jamais éteinte, même dans le doute. Trace musicale proche d’un Jim Morrison. The End, qui n’en finit pas de proposer la fin d’un monde qui ne demande qu’à vivre. Là s’arrête la comparaison, même si le documentaire, heureusement pour nous, est une longue trace poétique. Chanson de geste. Film moderne, Rimbaud en coulisse, se lovant entre l’effleurement verbal d’un corps aimé et les caresses sociales d’une époque que l’on croyait hors du temps. Le vieux monde quoi ! Mais tellement contemporain à l’image. La légende s’inscrit dans le filmage de Jean-Pierre Thorn. A la manière d’un Ford qui a compris toute la complexité de la transmission, celle de la comédie humaine. Ce documentaire est un beau film. Il fait parti de ceux que l’on n’oubliera pas dès la sortie de salle. L’âcre parfum des immortelles n’est pas un film kleenex. Il est ancré dans la mémoire militante et citoyenne de chacun.