Le Bon ACID

L’aventure a un nom. Celle d’une substance énergisante, tout à fait adaptée aux rêves éveillés que nous offre la pratique du 7e Art. L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion (L’ACID) est aujourd’hui, plus que jamais depuis cette maudite pandémie une fenêtre qu’il faut ouvrir pour nous aérer et découvrir un cinéma qui mérite toute notre curiosité. L’ACID regroupe un grand nombre de cinéastes qui ont tous un point commun : la diversité des œuvres proposées. Pas de formatage ici. L’originalité, même lorsqu’elle dérange (et c’est tant mieux), est au menu. Un quatre étoiles. Si Cannes reste une vitrine indispensable, ce festival n’est pas le seul à offrir ses écrans. Plus de 400 salles en France jouent leurs rôles de relais avec un travail en profondeur auprès des publics scolaires. L’ACID offre la possibilité, à travers ces rencontres, d’activer des ateliers cinéma, des ciné-concerts… D’offrir la possibilité de dialoguer avec ceux qui fabriquent les films. Une aventure commencée en 1993 avec l’idée réjouissante de mettre en lien des auteurs avec les milieux professionnels à Cannes. L’ACID est née. Un laboratoire, le mot est juste. Il brasse les idées avec la force des marées. Il en ressort que des réalisateurs tels que Lucas Belvaux, Gilles Porte & Yolande Moreau, Claire Simon, Jim Cummings ou encore Arnaud et Jean-Marie Larrieu… ont croisé avec bonheur le chemin de l’association. Qui s’en plaindrait ? Certainement pas les spectateurs toujours plus nombreux aux rendez-vous proposés par l’ACID dans les salles art et essai mais pas seulement. Vous êtes un fidèle de votre salle, l’aventure du cinéma vous tenaille, allez voir les responsables de votre cinéma favori et proposez-leurs un voyage sous ACID ! Au temps du Covid, il faut aussi que les spectateurs se prennent en mains pour sinon sauver du moins préserver un cinéma qui leur tient à coeur. L’ACID est là pour ce faire.