Poussières d'étoiles
Voilà un film qu’il faut mettre entre les mains de tous les rêveurs. Regarder le ciel et attendre. Nous ne sommes pas dans un film de science-fiction, pas plus que dans la prospective de quelques savants. Le film de Georges Combe nous comble. L’approche enquêtrice est poétique. Magique même. D’autres diront en suspension. Bien au-delà de savoir si nous sommes seuls dans l’univers – la question n’est plus à poser. Celle de l’imaginaire, oui ! De l’invisible comme repère. Le film peut nous sembler hautement scientifique avec ses experts filmés sur fond noir, mais non ! Doucement, chacun à sa manière nous trace la route. Celui de la quête. Comment peut-il en être autrement pour celui dont la plupart des films sont en recherche de sens mythologiques : Aran ou la dernière Atlantide, A La Recherche de l’île des morts, Carnac ou encore Le Voyage alchimique. Bien sûr, nous ne sommes pas seuls dans l’univers. Le Sapiens y a créé des mythes à son images et des dieux pour avoir moins peur de la solitude et de la mort. Car c’est bien de cela dont le film de Georges Combe nous entretient : la solitude. Celle de penser que nous sommes une exception dans l’univers. Un caillou dont l’eau représente 3/4 de sa surface. La planète bleue fait tache dans l’univers. Cette exception fait peur, un paradis qui devient une prison. Comment échapper à l’attraction terrestre ? On a beau regarder le ciel étoilé, questionner l’espace, lire les possibles témoignages des Ovnis venus nous voir. Décrire cette fameuse Rencontre du troisième type. On reste les pieds ancrés au sol. Alors l’imaginaire se fait vaisseau. Pour mieux toucher du doigt le sacré. Le film est ainsi. Et le questionnement infini. Tant mieux. Il faut aimer les documentaires aux questions ouvertes. Georges Combe signe un film sur la Quête. Sommes-nous si éloignés de Lancelot ? C’est l’interrogation du film. A vous d’y répondre.