La série noire colle à la peau comme autant d’années à broyer notre conscience. La collection est unique de par sa qualité et le nombre de roman. A cela il faut ajouter l’ancrage social et souvent disloqué de la République. Le ton est donnée en cet été particulier ou chacun se regarde en chiens de faïence. Nous sommes des objets inertes qui se contracte malgré le déconfinement. On sait l’appréhension de la peur à retrouver le chemine du plaisir à vivre. Cette petite chose naturelle que l’on découvres simplement en feuilletant les premières pages d’un livre.
Vivre est devenu d’une platitude, que l’on espère la mort. A quoi sert le roman noir par les temps qui brulent nos espérances ? A redonner vie, justement, une vie d’avant. Cela tombe parfaitement bien, il est bon de se replonger dans le premier roman de Jean-Patrick Manchette L’Affaire N’gustro (1971) à quelques encablures de son premier roman écrit à quatre mains avec Jean-Pierre Bastid Laissez bronzer les cadavres (1971). Reconnaissons que le temps est infini, qu’il glisse sur les idées comme d’autre font du surf.Alors autant emporter dans la besace de ses vacances la réédition du