Madame de….

Il y a comme cela des parcelles de vies oubliées qui font sourire aujourd’hui. Des ilots d’éducations teintés d’un certain maniérisme qui avaient valeur sociale. Une forme disparue de convenance dans un sans civisme sociale, qui fait paraître le manuel de la Baronne Staffe Règles du savoir-vivre dans la société moderne comme indispensable à l’éducation.

Like that, there are plots of forgotten lives that make us smile today. Islands of education tinged with a certain mannerism which had social value. A form disappeared of convenience in a without civility social, which makes appear the manual of the Baroness Staffe Rules of the good manners in the modern society like essential to education.

Madame de … by Max Ophuls (1953) is bathed in the same aristocratic and grand bourgeois atmosphere as the Baroness Staffe. An outdated universe that makes you smile in our times of chronic incivility The very good idea of ​​the adaptation of this manual of the play by Jean-Luc Lagarce (1994) inspired by the work of the Baroness of Staffe (a century earlier ) is due to a trio. Roger-Daniel Bensky for the direction and the humor, whatever he denies, Anglo-Saxon. Sophie Paul Mortimer, the perfect hostess. Here is a Baroness who would put you in the right way any class in ZEP. Gerald Karlikow to whom we owe the lighting and the subtlety of the lighting. Much more than an adaptation, the piece offers a methodical plunge into social « life » with an unchanging label. Social heritage of the nobility of the Empire. And yes, in France we cut heads but we keep the Uses. We must see with what dexterity, our hostess (Sophie Paul Mortimer) distills us by touch, from birth to death, the decorum of a frozen world. We are part of it where not. The rule is there! It is not a question of learning to lift a finger to have tea, but rather to understand that its codes that make us smile is a social language, a recognition of self. Use as a social value.

Madame de… de Max Ophuls  (1953) baigne dans la même atmosphère aristocratique et grand bourgeois que la Baronne Staffe. Un univers suranné qui fait sourire en nos temps d’incivilités chroniques   La très bonne idée de l’adaptation de ce manuel de la pièce  de Jean-Luc Lagarce (1994) inspirée de l’ouvrage de la Baronne de Staffe (un siècle plus tôt) est dû à un trio. Roger-Daniel Bensky pour la mise en scène et l’humour, quoi qu’il s’en défend, anglo-saxon. Sophie Paul Mortimer, en parfaite hôtesse. Voilà une Baronne qui vous remettrait dans le droit chemin n’importe quelle classe en ZEP. Gerald Karlikow a qui l’on doit les éclairages et la subtilité de la mise en lumière. Bien  plus qu’une adaptation, la pièce offre une plongée méthodique dans la « vie » sociale à l’étiquette immuable. Héritage social de la noblesse d’Empire. Et oui, en France on coupe les têtes mais on garde les Usages. Il faut voir avec quelle dextérité, notre hôtesse (Sophie Paul Mortimer) nous distille par touche, de la naissance à la mort, la bienséance d’un monde figé. On en fait parti où pas. La règle est là ! Il ne s’agit pas d’apprendre à lever le petit doigt pour prendre le thé, mais bien de comprendre que ses codes qui nous font sourire est un langage social, une reconnaissance de l’entre-soi. L’usage comme valeur sociale.