MIAM

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le MIAM donne envie.Le musée International des Arts Modestes (Sète) – miam.org – est une gourmandise qui se mange sans faim (fin) et avec délice, pour ceux qui savent ce que “gourmet” veut dire. Et lorsque le musée – à découvrir actuellement LA PART MODESTE : trois artistes, Bernard Belluc (co-fondateur du Miam) , Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut  conviés à une improbable rencontre – a décidé de les unir dans leurs différences pour mieux nous interpeller sur les visions de l’Art Modeste. Ces mousquetaires en ont profité pour sortir du fourreau   une autre arme. La programmation cinématographique. Complémentarité sans faille de l’exposition. Protagonistes aux plaisirs certains dans le choix des films- avec en ligne de mire la recherche de cet  imaginaire minimaliste qui collent sous différentes formes au 7e Art. Accueil de l’initiative, un mois durant  au cinéma Comoedia. Frottez-vous  les yeux le choc va être à la hauteur de la programmation. Et si le cinéma cela jouait modeste ? Une sorte de confrontation des idées reçues, entre le cinéma d’auteur et l’autre, le mécréant. Bernard Belluc aux manettes, le 7 novembre avec le film de François Truffaut La chambre verte et le film de Noël Howard  D’où viens-tu Johnny…  Un beau cocktail en perspective le 21 novembre, levé de rideau sur  Merci patron de François Ruffin suivit plus tard de L‘âge des possibles de Pascale Ferran. Deux films plus proches qu’ils en ont l’air, proposée par Delphine Coindet. Le troisième acte est signé Gérard Collin-Thiébaut avec deux oeuvres allemandes,  Le secret de Veronika Voss, réalisé par Rainer Werner Fassbinder et un film muet Le dernier des hommes de Friedrich Wilhem Murnau. Voilà un mois bien remplit. En en redemanderait.

LA PART MODESTE jusqu’au 5 janvier 2020