20 FILMS À FAIRE SAUTER LE PALPITANT
C’est à la Cinémathèque française que l’on doit ce risque. Si vous avez loupé les projections courrez vite chez votre revendeurs DVD pour découvrir…
Adieu ma belle Edward Dmytryk / États-Unis / 1944. Assurance sur la mort Billy Wilder / États-Unis / 1943. Carrefour de la mort (Le) Henry Hathaway / États-Unis / 1947. Démon des armes (Le) Joseph H. Lewis / États-Unis / 1949. Detour Edgar G. Ulmer / États-Unis / 1945. En quatrième vitesse Robert Aldrich / États-Unis / 1954. Ennemi public (L’) William A. Wellman / États-Unis / 1931. Facteur sonne toujours deux fois (Le) Tay Garnett / États-Unis / 1945. Faucon maltais (Le) John Huston / États-Unis / 1941. Forbans de la nuit (Les) Jules Dassin / Grande-Bretagne-États-Unis / 1949. Grande évasion (La) Raoul Walsh / États-Unis / 1940. Griffe du passé (La) Jacques Tourneur / États-Unis / 1946. Laura Otto Preminger / États-Unis / 1944. Maison dans l’ombre (La) Nicholas Ray / États-Unis / 1952. Nuits de Chicago (Les) Josef von Sternberg / États-Unis / 1927. Passagers de la nuit (Les) Delmer Daves / États-Unis / 1946. Port de la drogue (Le) Samuel Fuller / États-Unis / 1953. Règlement de comptes Fritz Lang / États-Unis / 1953. Tueur à gages Frank Tuttle / États-Unis / 1942. Tueurs (Les) Robert Siodmak / États-Unis / 1946.

Les passagers de la nuit (Delmer Daves, 1947)
L’initiative est au rendez-vous, dans la pénombre des consciences. On ne peut pas reculer, le cinéma noir vous prend par les tripes et le reste du monde semble brusquement bien terne. Noir est la couleur de l’espoir. C’est à dire l’obscurité comme seul débouché social. Tout comme le Western, le film noir glorifie l’individualité et le groupe au profit de l’institution. Le Western aura comme cadre les grandes étendues et les villes en devenir. Le film noir héritera des rues sombres des grandes métropoles qui n’en finissent pas de grignoter l’espace. Les enjeux resteront les mêmes, celui de la liberté, de conserver son pré-carré. S’apercevoir que les corrompus restent les mêmes malgré les temps qui changent. La lutte des malfrats et l’organisation de trusts. Entre le blanchiment d’argent, le trafique de toutes sortes et les politiciens qui ne demandent pas mieux que d’entrer dans la danse, c’est un monde qui sent le souffre. Les bases d’une société qui perd ses repères et qui l’accepte.