résistance

Rencontres différentes. 36e Rencontres de Cinéma de Gindou

C’est en entrant en résistance que les liens se resserrent. Les masques, la distanciation, le salut lointain, les gestes de précaution, aussi indispensables et divers qu’ils soient ne freineront pas l’équipe des Rencontres Cinéma de Gindou. C’est là que l’on reconnaît un bon équipage, tous sur le pont,  pour affronter la tempête. Pas un ne manque sur le pont. en ce 22 aout, jour solitaire pour honorer les rencontres si particulières. Une après-midi et une nuit aux étoiles, et des films courts et longs.
Les aménagements, les changements étaient aux rendez-vous. Hors Gindou la fête y était invité. Le 20 août au cinéma Louis Malle à Prayssac  on a pu découvrir On a marche sur la terre de Xavier Delagnes (CM) et Poissonsexe d’Olivier Babinet (LM). Concernant le 22 août, les portes de l’Arsénic se sont ouvertes à 13h30. Un programme de courts-métrages, toujours aussi pointilleux sur la qualité, à 16h les spectateurs présents (très nombreux) ont découvert le film de Daniela de Felice Mille fois recommencer, projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur et une partie de l’équipe. Il fallait cocher sur le programme la case de  18h30 pour découvrir  le film llituanien, La jeune fille  à l’écho (inédit) de Arūnas Žebriūnas. Pas de bonnes Rencontres sans l’apéro concert : Etienne Lanoix et sa bande était de la partie. Indispensable. De 21h30 avec l’avant-première À l’abordage de Guillaume Brac en présence de la scénariste du film. Il a fallu tenir le coup jusqu’à l’aube. Alors les connaisseurs, les baroudeurs et autres bretteurs, savent qu’ils faut emporter, la petite laine, la couverture et le coussin : la panoplie parfaite pour d’un cinéma au clair de lune. Courts et longs métrages ont été de la fête comme La K-Z d’Enricka MH,  Rocks de Sarah Gavron (avant-première). En poussant la nuit vous auriez pu découvrir  Depuis la nuit des temps de Jeanne Delafosse et Clary Demangeon suivi du long-métrage  Kuessipan de Myriam Verreault, là  encore une avant-première. Heureux sont les spectateurs courageux et pas frileux pour un sou, restés jusqu’à la troisième entracte. Un café (combien déjà ?), pour finir le marathon avec Kairos de Nicolás Buenaventura Vidal. Tout s’écrit sur du vent dans  le Lot. A Gindou l’image y flotte avec le même souffle. Que du bonheur. Vive 2021.