Longue bande annonce du film de Herbert Ross
Sherlock Holmes est connu de toutes et tous. Vous n’avez lu ni un roman, ni une nouvelle mais vous l’avez sûrement croisé au cinéma ou à la télévision. Quatre romans et 56 nouvelles, l’ensemble appelé « Canoniques ». Cette résonance chorale est due à Arthur Conan Doyle lui-même pour démarquer son œuvre, des suites que de nombreux auteurs ont réalisées avec plus ou moins de bonheur. Il existe quelques perles. Nous retiendrons trois romans apocryphes. Tous adaptés sur grand écran. Celui de Michael et Mollie Hardwick, La vie privée de Sherlock Holmes réalisé par Billy Wilder (1970), le très politique Meurtres par décret (Sherlock Holmes contre Jack l’éventreur) d’Ellery Queen, réalisé par Bob Clark (1979). Enfin celui qui nous intéresse tout particulièrement : La Solution à 7 % de Nicolas Meyer réalisé par Herbert Ross, sous le titre discutable de Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express(1976). La diffusion sur Internet est assurée par BQHL.COM. Revoir ce face à face Holmes/Freud est des plus réjouissants. Deux pensées diamétralement opposées pour un même chemin de déduction. Il y a dans la joute permanente qui vogue tout au long du film une recherche de l’auteur, Nicolas Meyer, de mettre ses deux enquêteurs (et oui!) sur les mêmes rails que Conan Doyle. L’efficacité du film tient à ces différentes situations empruntées au roman, à cette rapidité de ton qui en modernise la lecture. C’est bien, à ne pas en douter, une aventure de Sherlock Holmes que l’on nous propose. Une double aventure. Deux recherches : celle du psychanalyste (le terme n’existe pas encore) qui ignore encore que les déductions du détective vont jeter les bases théoriques de la recherche analytique et Holmes, sous l’emprise de la drogue que Freud, lui-même ancien toxicomane, va guérir par l’abstinence thérapeutique et l’hypnose, résolvant un autre problème, et de taille, la phobie de James Moriarty. La surprise est grande, quitte à faire sourire. Et l’histoire me direz-vous ? Elle s’inspire de deux nouvelles, Le Dernier problème et La Maison vide de Conan Doyle. Il ne reste plus qu’à revoir et à relire, avec le même enthousiasme, La Solution à 7 %.
Sherlock Holmes is known to everyone. You haven’t read a novel or a short story, but you have surely come across it in movies or on television. Four novels and 56 short stories, all called « Canonics ». This choral resonance is due to Arthur Conan Doyle himself to distinguish his work, suites that many authors have produced with more or less happiness. There are a few pearls. We will retain three apocryphal novels. All adapted on the big screen. That of Michael and Mollie Hardwick, The private life of Sherlock Holmes carried out by Billy Wilder (1970), the very political Murders by decree (Sherlock Holmes against Jack the ripper) of Ellery Queen, carried out by Bob Clark (1979). Finally, the one that interests us in particular: The 7% Solution by Nicolas Meyer directed by Herbert Ross, under the debatable title of Sherlock Holmes attacks the Orient-Express (1976). Internet broadcasting is provided by BQHL.COM. Seeing this face to face Holmes / Freud is most gratifying. Two diametrically opposed thoughts for the same path of deduction. There is in the permanent game that sails throughout the film a search for the author, Nicolas Meyer, to put his two investigators (and yes!) On the same rails as Conan Doyle. The effectiveness of the film is due to these different situations borrowed from the novel, to the speed of tone which modernizes its reading. This is, no doubt, an adventure of Sherlock Holmes that we are offered. A double adventure. Two researches: that of the psychoanalyst (the term does not yet exist) who still ignores that the detective’s deductions will lay the theoretical foundations of analytical research and Holmes, under the influence of the drug that Freud, himself a former drug addict , will be cured by therapeutic abstinence and hypnosis, solving another major problem, the phobia of James Moriarty. The surprise is great, even if it means making people smile. And history will you tell me? It is inspired by two short stories, The Last Problem and The Empty House by Conan Doyle. It only remains to review and reread, with the same enthusiasm, The 7% Solution.