L'HÉRITAGE DE JEAN-PIERRE TALBOT
Tintin et le mystère de la toison d’or à soixante et un ans, moins un an de Covid. Le film franco-belge de Jean-Jacques Vierne avec Jean-Pierre Talbot dans le rôle de Tintin, donna corps pour la première fois au héros d’Hergé. Il récidiva en 1964 avec Tintin et les oranges bleues. Deux films puis plus rien. Le célèbre reporter du « Petit XXe » n’aura pas d’autres représentants en chair et en os. L’aventure cinématographique s’arrêtera là, mais la mémoire, elle, restera vive que n’effaceront pas plusieurs dessins animés produits pour les grand et petit écrans ou sur les planches. Le théâtre s’emparera de quelques aventures, une comédie musicale qui aura du succès en Belgique et l’on n’aura pas vue en France et enfin, un Spielberg. Une somme d’adaptations mais un seul Jean-Pierre Talbot. Une rencontre improvisée lors des 12e Journées des tintinophiles de Senlis http://les-tintinophiles-c-est-nous.over-blog.com avec une exposition thématique sur Hergé et la publicité organisée par Emmanuel Rambure-Lambert qui nous confie que « les trésors exposés ne représentent que 15% de sa collection », alors qu’elle a envahi l’espace conséquent du Prieuré St-Maurice. Une balade à la hauteur de la curiosité des visiteurs et de l’engouement des fans qui étaient présents, et de l’ouverture de l’expo aux écoles… On imagine assez bien la folie. Une bourse des collectionneurs était naturellement proposée avec son lot de raretés. Il y a toujours quelque chose à découvrir dans le monde d’Hergé. Il fallait ajouter au menu les rencontres avec les personnages des albums jusqu’aux vocalises de la Castafiore… Un univers chaleureux que l’on ne voudrait pas voir disparaître.
Dupont et Dupond, les gardiens du temple