sur un air de tango

Ils ont marqué Cinélatino. Retenons parmi de nombreux invités, un  nom. Le cinéaste cubain Enrique Colina (1944 – 2020). Documentariste à la caméra mordante, impertinente. Il a su jouer des coudes avec humour, imposant avec malice son point de vue cinématographique au pouvoir cubain. 

Il y a un rythme chaloupé que ne maîtrise aucune autre cinématographie. Un déhanché à faire fondre d’envie n’importe quel film hollywoodien. Une chaleur communicative qui rend au cinéma sa fonction première : le partage. Les 33es Rencontres de Toulouse, Cinélatino, débordent d’envie. Celui de vivre. Le battement de cœur est là dans une programmation confinée, ce qui ne l’empêche pas de sortir des sentiers battus. Deux périodes, deux styles, une même rencontre. En distanciel du 19 au 28 mars, on découvre toute la programmation sur http://cinelatino.fr  Ensuite vous pouvez vous connecter pour une formule de pass. Achetez le PASS illimité, votre film à l’unité, le pack jeune public ou profitez de l’une des séances gratuites. Voilà, pour les impatients, sinon vous attendez la fin du printemps et retrouvez les salles du 9 au 13 juin pour un bol d’images sur grand écran. Les films primés mais aussi des avant-premières, les œuvres de Maria Augusta Ramos et Alfredo Castro… à découvrir en leur présence. Dialogue au menu. Sans oublier le village du Festival prêt à vous accueillir. Les salles Art et Essai réunis au sein de l’association ACREAMP qui regroupe plus de 80 cinémas de la Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie relaient les rencontres. Un maillage qui permet une programmation décentralisée à la hauteur de la manifestation. Mais les localités proches de Toulouse ne sont pas en reste. Elles profitent également de ce dynamisme qui met une cinématographie Latino en lumière. Un festival sans compétition n’aurait pas lieu d’être. 35 films concourent. Plusieurs prix à décerner. Compétition longs métrages de fiction, courts métrages, documentaires. A noter le Prix lycéen du documentaire. Un menu qui en dit long sur la qualité proposée. Ainsi va le cinéma. Et lorsqu’un festival défriche des cinématographies que l’on ne connaît pas ou peu, on frise le régal. La curiosité n’a pas de limite. Alors il ne faut pas hésiter une minute, foncez. Une dernière chose en découvrant le générique des films, faites un pas sur le côté et découvrez l’espace Tango ! Et oui, c’est aussi cela le 7e Art. De la danse.