Touche pas au grisbi

Tous à vos calculettes… Le cinoche et l’oseille font chambre à part mais vivent ensemble… De la production aux films de genres, de la débrouille à la super-production, d’Hollywood à la production artisanale en passant par le cinéma émergent. Le flouse et le 7e Art reste un couple mythique à découvrir sur grand écran. Rendez-vous pour le numéro 171 de CinémAction, avec Joël Augros à la librairie du cinéma du Panthéon pour nous parler du cinémArgent. Si nous devions ne citer que trois films, antagonistes comme les aime le 7e Art, il s’agirait peut-être de L’Argent de Robert Bresson, L’Argent de la vieille de Luigi Comencini ou encore un de ces polars à la française qui nous réjouit tant, comme Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier. Le cinéma et l’argent, voilà un thème à ne pas négliger. Sans pognon, pas de films. Mais le fric se glisse entre les lignes du scénario et devient sans qu’il le sache le moteur de l’intrigue. Le cinéma n’est pas à une contradiction près ! C’est son essence. Sans contradiction, point d’histoire. Ainsi va le cinoche. La découverte de cette aventure économique est due à Joël Augros et ses acolytes. Il y a un effet gang, endossant la désinvolture des personnages des Inconnus de La Vegas avec le Rat Pack en formation, à savoir Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr et Peter Lawford. CinémArgent se lit comme un casse. Avec cette jubilation du lecteur qui prend plaisir à découvrir à chaque chapitre un élément oublié ou inconnu. Une clef ! C’est aussi cela le cinéma, le sentiment de lecture qui donne envie de retrouver des films qui sentent bon l’oseille. Nous en avons quelques uns sous le matelas ! Bien au-delà des analyses pertinentes et de la plongée dans l’économie du 7e Art, mais aussi devant le questionnement des producteurs, c’est du partage du butin dont il s’agit. L’information économique partagée, les questions en suspens, les réponses sur le fantasme de l’argent facile et l’énigme du cigare des producteurs. Le cinéma est une industrie comme les autres, encore que ! C’est ce que nous propose de découvrir le numéro 171 de cinémAction, pour notre plus grand plaisir de lecture et de découverte.

All to your calculators … Cinoche and sorrel make a room apart but live together … From production to genre films, from resourcefulness to superproduction, from Hollywood to artisanal production via emerging cinema. The flouse and the 7th Art remain a legendary couple to discover on the big screen. Meet for issue 171 of CinémAction, with Joël Augros at the Panthéon cinema library to tell us about cinémArgent. If we were to cite only three films, antagonists as the 7th Art likes them, it could perhaps be L’Argent by Robert Bresson, L’Argent de la Vieille by Luigi Comencini or one of these French thrillers which delights us so much, like Le Cave rebiffe by Gilles Grangier. Cinema and money is a theme that should not be overlooked. Without cash, no movies. But the money slips between the lines of the script and becomes without him knowing it the engine of the plot. Cinema is not without a contradiction! This is its essence. Without contradiction, no story. So goes the cinoche. The discovery of this economic adventure is due to Joël Augros and his acolytes. There is a gang effect, endorsing the casually of the characters of The Unknowns of La Vegas with the Rat Pack in formation, namely Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr and Peter Lawford. CinémArgent reads like a case. With this jubilation of the reader who takes pleasure in discovering in each chapter a forgotten or unknown element. A key ! This is also cinema, the feeling of reading that makes you want to find films that smell good sorrel. We have some under the mattress! Far beyond the relevant analyzes and diving into the economy of the 7th Art, but also in front of the questioning of the producers, it is the sharing of the spoils of which it is a question. The shared economic information, the outstanding questions, the answers about the easy money fantasy and the producer cigar puzzle. Cinema is an industry like any other, even if! This is what we propose to discover the number 171 of cinémAction, for our greatest pleasure of reading and discovery.