1, 2, 3 Archives Philippe Tomblaine
Une scène mythique dans Dr. No (par O’Donnell et McLusky) dès 1960, deux ans avant l’apparition d’Ursula Andress à l’écran. Notes et archives Philippe Tomblaine
James Bond peut attendre… Daniel Graig dans le rôle de 007. Mourir peut attendre, titre prémonitoire au vu de la pandémie traversée, est la dernière interprétation de l’acteur britannique. Il a su renouveler de la cave au grenier le personnage de Ian Fleming , en le dépoussiérant des héritages antérieurs, en lui redonnant son caractère sombre et brutal originel, celui des romans. On oublie que Bond n’est pas qu’un personnage de littérature et de cinéma mais aussi un héros de comic strip. Quatre ans avant son apparition sur grand écran, James Bond courait déjà les strips en Front Page dans le Daily Express en 1958 contre le docteur No. Dès l’apparition des romans de Ian Fleming, le monde de la BD s’était intéressé à ce personnage.
Couvertures pour la deuxième anthologie Titan Books : « Goldfinger » (T4 en novembre 2004), « Casino Royale » (T5 en février 2005) et « Dr. No » (T6 en mai 2005). Notes et archives Philippe Tomblaine
James Bond version manga, par Takao Saitō (1964 à 1967) Notes et archives Philippe Tomblaine
Une enquête de fourmi que l’on doit à Philippe Tomblaine pour le site BDZOOM. Une aventure qui mérite le détour. Une recherche aux petits oignons que n’aurait pas désapprouvée « Q ». Les archives proposées sont un véritable trésor. Des éléments précieux, aussi bien dans l’iconographie rare, – qui connaissait les romans photos tirés des films ? – que dans la recherche présentée par Philippe Tomblaine et son cheminement. Car c’est bien de cela dont il s’agit. Ouvrir cette valise oubliée et y sortir les pépites les plus insolites. Pandora n’est pas loin ! Tout y est référencé jusqu’aux plus récentes publications, sans oublier de remonter aux origines, l’adolescence pas si rose du futur 007. Bond est un héros de papier autant que de pellicule qui survivra aux tempêtes médiatiques à venir. Croire que les aventures de 007 sont réservées aux pays anglo-saxons est un leurre. Tout comme la franchise cinématographique est planétaire. L’espace dessiné est, lui aussi, devenu incontournable. Mais pas seulement. Les dramatiques radiophoniques sont aussi très recherchées tout comme la fameuse adaptation de Casino Royale à la télévision anglaise en 1953. Ok, reconnaissons que nous nous sommes d’abord passionnés pour une Aston Martin ou la Rolls de Goldfinger, miniatures oubliées au fond d’un tiroir avec l’âge de rêver. Que nos souvenirs s’accrochent à quelques films spécifiques qui nous feraient oublier les déclinaisons de papier. Les trois articles de Philippe Tomblaine brosse avec passion et minutie cette aventure extra-cinématographique. On se prend au jeu, sans modération, pour découvrir à l’aide de ce chercheur les pépites satellitaires qui tournent autour de la planète Bond. Et elles sont nombreuses. Tout comme les éditeurs fascinés par l’univers de l’espion. Sur les cinq continents, les pays d’Asie particulièrement et le Japon ne sont pas en reste.
Archives Philippe Tomblaine
Shakespearien. L’auteur regardant la métamorphose de sa création littéraire. Ian fleming aurait préféré le comédien David Niven. Sean Connery choisi avec justesse par les producteurs Saltzman et Broccoli sera pendant longtemps le plus convainquant 007. Et quoi qu’en pensent les fans de la première heure, Daniel Graig a réussi avec Casino Royale à gommer de nos esprits tous les outsiders. L’acteur anglais joue dans la même cour que Sean.