LA RIVIERE

L’eau vive de Guy Béar, sortie en 1958 est un hymne. A l’époque une douce mélodie,  aujourd’hui un cri d’alarme, tout comme le dernier film de Dominique Marchais. (1), LA RIVIÈRE.  Une remontée du fleuve comme autant de questions, d’interpellations. Un constat de rage  L’Initiation en devenir. Celle que nous offre les témoignages recueillis tout au long de cet itinéraire écologique  avec cette interrogation en forme de constat “N’est-il pas, sinon trop tard, au moins en équilibre précaire entre la possible renaissance et le gouffre annoncé“. Filmer le fleuve,  identifier la rivière pendant qu’il en est encore tant. Dominique Marchais nous offre des plans, long, contemplatifs,  comme-ci s’était la dernière fois,  images splendide d’un monde en sursis.  Le message est clair,  limpide comme une eau vive courant dans son lit.

(1) Le Temps des grâces, La Ligne de partage des eaux, Nul homme n’est une île.